Fondation |
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Type | |
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Forme juridique | |
Domaine d'activité |
Découvrir, développer et promouvoir des solutions « free-market » aux problèmes sociaux et économiques[1]. |
Siège |
Arlington Heights (60004-1275, États-Unis) |
Pays | |
Coordonnées |
Fondateurs | |
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Président |
Joseph A Morris (d) |
Directeurs | |
Affiliation | |
Idéologie |
Libertarianisme conservateur, conservatisme aux États-unis, libertarianisme aux États-Unis (en) |
Positionnement | |
Chiffre d'affaires | |
Dépenses | |
Publication |
Fabian review (trimestriel), rapports |
Sites web |
(en) heartland.org (en) www.heartland.org |
IRS |
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L'Institut Heartland (en anglais : Heartland Institute) a été créé en 1984[2] en tant que « Foreign Corporation »[2] et reconnu comme organisme à but non lucratif de type 501c par l'Internal Revenue Service et se présente aujourd’hui comme étant à la fois un think-tank et un « action-tank » conservateur américain[3]. Son siège est basé à Arlington Heights dans l’Illinois (dans la banlieue nord-ouest de Chicago). Son conseil d'administration compte quinze membres. En 2011, il employait 40 personnes à plein temps[4].
Il se consacre au développement des valeurs politiques conservatrices[5],[6], alternatives et libertariennes[7],[4],[8] favorables au libre marché dans le domaine des services publics. Il finance, conduit, publie ou promeut des travaux sur les thèmes de réformes visant à privatiser l'éducation, à limiter les dépenses gouvernementales et la fiscalité, à limiter les dépenses publiques de santé et maintenir les libertés individuelles des fumeurs, buveurs d’alcool (et depuis 2017 des propriétaires d’armes à feu[9]). Ce groupe s’oppose notamment à l’écologisme, aux politiques antitabac qui pourraient limiter la liberté des fumeurs ou les contraindre à ne pas contribuer au tabagisme passif ; dans les années 1990, l'Institut Heartland a notamment collaboré avec l’industrie du tabac, ou plus précisément avec Philip Morris pour - sans nier que fumer pouvait induire un cancer chez le fumeur - remettre en question les études de risques du tabagisme passif pour la santé (voire pour nier ce risque) et pour faire pression contre les interdictions de fumer dans les lieux publics[10],[11].:233–34[12]. Il s’oppose aussi aux actions de lutte contre le réchauffement climatique, et soutient les combustibles fossiles en promouvant la fracturation hydraulique (qui a permis le développement exponentiel du gaz de schiste aux États-Unis), devenant l’un des principaux partisans du déni du changement climatique[13],[14], combattant le consensus scientifique sur le réchauffement climatique ou mettant en doute sa validité[15], et affirmant que les politiques visant à le combattre le réchauffement nuiraient à l’économie américaine ; pour Heartland, la crise climatique n’existe simplement pas[16]. Il est une des principales sources de propagande climatosceptiques[17],[18],[19].
En , des journalistes d'investigation dévoilent des documents internes montrant que l'institut paye des scientifiques pour défendre des opinions climatosceptiques sur internet ou pour soumettre à des décideurs des rapports rédigés en ce sens[N 1],[17],[20].
En , l'institut a envoyé à vingt-cinq mille professeurs de sciences une brochure intitulée « Pourquoi les scientifiques ne sont pas d'accord avec le réchauffement climatique », ainsi qu'un DVD rejetant le rôle humain dans le changement climatique[21].
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« Similarly, the Heartland Institute, a small regional think tank in the 1990s, emerged as a leading force in climate change denial in the past decade »
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